Les servants d’autel

(Journal Eglise à Bois-Colombes n°8, 3ème trimestre 1999)

            La paroisse est heureuse de voir, chaque dimanche, de nombreux jeunes servir la messe. Elle apprécie leur efficacité qui favorise la beauté de la liturgie, leur ferveur qui témoigne de leur foi, et leur joie d’être utile à la prière de la communauté.

            Nous sommes allés interroger Fernande, dynamique animatrice du groupe des Servants d’autel, jadis appelés enfants de chœur : Le groupe comprend aujourd’hui 15 servants, de 9 à 20 ans, dont 5 filles et 10 garçons. Ils sont venus d’eux-mêmes, désireux de participer à une action visible ou attirés par des copains. Ils prennent progressivement conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans la liturgie et donc de leur responsabilité à l’égard de la paroisse.  

            Quelle formation reçoivent-ils ?

            A là fois spirituelle, théorique et pratique. Je l’assure au cours des réunions mensuelles, en utilisant des méthodes pédagogiques modernes (fiches, jeux, dessins…). Les servants franchissent avec l’ancienneté, plusieurs niveaux.  

            Quelles sont les étapes de la « carrière » d’un servant d’autel ?

            Il y en a 4, marquées par la réception d’un symbole :

-         Le novice reçoit l’aube. Dans certaines paroisses, cette remise est publique, lors d’une messes dominicale.

-         Le servant reçoit une croix en bois à porter sur la poitrine. C’est l’occasion pour lui de s’engager personnellement.

-         Le clerc reçoit l’insigne des servants d’autel, qui a la forme d’un pin’s.

-         Le grand clerc reçoit la croix dorée.

Cette progression, qui est appréciée des jeunes, est le signe d’une efficacité croissante au service de l’Eglise. Par ailleurs, la pédagogie suivie vise à ce que les plus anciens soient responsables de la formation des plus jeunes.

A quoi servent exactement les servants ?

            Je pourrai énumérer leurs différentes fonctions, que bien peu de paroissiens doivent être capables d’appeler par leur terme technique exact : acolyte qui sert le prêtre, thuriféraire qui manie l’encensoir, porte navette, porte-bénitier, porte cierge, porte-croix, porte-missel, dont le rôle est clair, cérémoniaire qui assure le bon ordre de la célébration. Plus profondément, je rappellerai un extrait d’une fiche remise à chacun de nos jeunes : « C’est le Christ que tu sers dans son Eglise. Ainsi la qualité de ta foi, de ta prière et du cœur que tu mets pour servir, est rendue visible par l’exécution de tes gestes, le sérieux de ta présentation, la promptitude de ton intervention. Le naturel reste la meilleure façon de remplir ton ministère avec dignité et simplicité. Tu n’es ni un robot, ni un acteur de théâtre. Tu es serviteur, tu ne prends pas la place du maître. »

Un grand merci à ces bons serviteurs du Christ et à Fernande.

Eglise à Bois-Colombes

Je me permets de rajouter quelques indications chronologiques… Sont grands clercs à cette époque : Jean-Marc, Alexandre et Filip. Sont clercs : Arnaud et Isabelle. Je ne nommerai pas tous les servants mais on trouve parmi eux Fabrice et Diane… Et on trouve parmi les novices de cette année Lisa, qui ne le restera pas longtemps…. J mais aussi Victor et Sofia…